AMD Threadripper 1950X et 1920X en test : Quelque chose d'Epyc !

Publié le 10/08/2017 par
Imprimer

Jetons maintenant un oeil sur la question de l'overclocking. S'il s'agit des mêmes dies que pour les Ryzen, il faut cette fois ci en overclocker deux en simultanée ce qui complexifie un peu la tâche en théorie, on verra si en pratique cela se ressent.

Quelques rappels : - Les coefficients multiplicateurs sont débloqués - Le multiplicateur a une granularité de 25 MHz : il faudra régler à 120 pour obtenir 3 GHz - La fréquence de référence, de 100 MHz par défaut, est modifiable mais liée à d'autres telles que celle du PCIe. Il est préférable de ne pas y toucher et de passer par les multiplicateurs, même si certaines cartes haut de gamme utilisent un générateur d'horloge externe permettant de passer outre cette limitation - AMD recommande de ne pas dépasser 1.35V pour un overclocking permanent, nous testons l'OC jusqu'à 1.4V - Lorsque l'on passe en mode "overclocking", en réglant manuellement le multiplicateur, on désactive logiquement les Turbo (le classique, et XFR). Certaines cartes mères permettent de modifier individuellement les P-States pour conserver le Turbo (c'est le cas de la Crosshair VI Hero que nous utilisons pour les tests de Ryzen, la Zenith Extreme dispose aussi de cette possibilité) mais ce n'est pas systématique chez les constructeurs.

A noter qu'AMD a précisé que la température Tctl rapportée par le processeur était basée sur une température physique à laquelle était appliqué un décalage de +27° sur les Threadripper

Si notre Gigabyte corrigeait l'offset, ce n'est pas le cas de l'Asus. Cependant AMD a clarifié au moins la question auprès des développeurs de logiciels pour qu'ils rapportent la température correcte. L'implémentation de hwinfo64, qui indique la valeur Tctl et le Tdie (température réelle) nous parait très raisonnable pour compenser cet offset qui nuit plus qu'autre chose à la plateforme.

Pour l'overclocking, nous avons utilisé la dernière version de Ryzen Master dédiée aux Threadripper. Elle ne propose plus que deux profils « personnalisables » puisque l'on retrouve deux modes fixes, le Game Mode et le Creator Mode que nous avons évoqués sur la page précédente. L'application demandera, parfois, un reboot, même si la logique n'est pas toujours respectée, quelque chose qui était peut être lié au support assez partiel de Ryzen Master sur notre Gigabyte.

On ne blâmera pas forcément le constructeur, Ryzen Master pour Threadripper n'est clairement pas exempt de bug et le support du Game Mode a été ajouté en dernière minute dans les BIOS Asus.

Comme toujours, nous validons nos overclocking sous Prime95 avec des FFT "in-place" de 256K, les processeurs sont cependant refroidis par un watercooling AIO Asetek (brandé Thermaltake) avec un radiateur 360mm. Les tests étant effectués hors boitiers, nous plaçons un ventilateur 12cm en direction des VRM pour garantir un minimum de flux d'air.

Threadripper 1950X

On commence par le modèle 16 coeurs, qui à l'image du 7900X d'Intel n'est pas vraiment à sa fréquence Turbo tous coeurs actif sous Prime, on a noté une fréquence comprise entre 3.5 et 3.6 GHz, qui reste donc au-dessus de la fréquence de base :

Malgré l'écart de surface entre le bloc de water cooling et la taille de l'IHS, on obtient d'excellents résultats, peu ou prou identiques à ce que l'on tenait avec le 1800X. AMD dit utiliser ses meilleurs dies pour Threadripper, il semble que ce soit vrai. Nous sommes surtout surpris de la facilité à faire monter les deux dies de concert.

Nous n'avons pas été au-delà de 1.4V et même à cette tension nous ne tenions pas de manière stable les 4.1 GHz, même si nous n'en étions probablement assez proches (comparativement à nos autres essais avec les divers Ryzen passés entre nos mains).

Vos réactions

Top articles