Actualités informatiques du 07-02-2001

Le pape Jean Paul II semble vouloir nommer Saint Isidore de Séville en tant que saint patron des internautes et des programmeurs.
Saint Isidore de Séville rédige à partir de 621, à la demande du roi Wisigoth Sisebuth, la première encyclopédie de la médécine, des mathématiques, de l'Histoire et de la théologie, nommée Les Etymologies.
L'Internet, par sa richesse et sa polyvalence de contenu semble, aux yeux de l'Eglise, représenter ce même "reflet du monde profane et sacré" que Les Etymologies à leur époque.
Le site du vatican, en ligne depuis 1996, est hebergé sur trois serveurs nommés Raphael, Michael et Gabriel, en référence aux archanges des mêmes noms.
Le site du Pape permet, entre autres, de le voir lors de ses lectures des Apôtres le dimanche.

Espérons donc que Saint Isidore veille sur nous et sur l'Internet au cours de ce nouveau millénaire.

Lors du sommet DDR organisé par VIA, quelques précisions ont filtré sur la DDR-SDRAM et la DDR-II.

Tout d'abord, du côté des dates de disponibilité des futures DDR, sachez que la PC2400 (150 MHz) devrait arriver mi 2001, suivie fin 2001 par la PC2700 (167 MHz). Ce n'est qu'en 2003 que la DDR-II devrait faire son apparition, à des fréquences comprises entre 200 et 400 MHz, ce qui correspond donc aux appellations PC3200 et PC6400. Chose étonnante, il semble donc que les fabricants s'orientent vers une bête orientation de la fréquence pour la DDR-II, et non pas vers du Quad Data Rate. Il est à noter que Samsung présentait lors de ce sommet ses prototypes de puces DDR-II 16 Mo.

Côté tarif, Micron a indiqué pour sa part que le prix de la DDR-SDRAM PC1600 Micron était d'ores et déjà du même niveau que celui de la PC133, et que la DDR PC2100 serait au même prix que la PC133 dès le second trimestre 2001.

Motorala a présenté lors de de l'IEEE International Solid State Circuits Conference les premiers chip de MRAM, en l'occurrence des puces offrant 32 Ko de stockage. Si vous ne connaissez pas encore la MRAM, vous pouvez lire cette news postée en décembre qui en expliquait le principe :

IBM et Infineon viennent d'annoncer leur association afin de développer conjointement la MRAM. La MRAM, ou Magnetic Random Access Memory, n'utilise pas une charge électrique pour stocker les bits contrairement à la Dynamic Random Access Memory, mais une charge magnétique, comme les disques durs par exemple. Selon IBM et Infineon la MRAM aurait à la fois les avantages de la SRAM (vitesse - environ 10 nanosecondes de temps d'accès a priori), de la DRAM (haute capacité, coût réduit) et de la Flash Memory (non volatilité), tout en consommant très peu (bon point pour les appareils mobiles donc). Bien entendu la lecture et l'écriture ne se feront pas comme sur un disque dur via un ensemble de bras portant des têtes de lecture / écriture.

En fait, les données sont stockées entre deux couches ferro-magnétiques. Les bits sont codés en orientant les éléments magnétiques, soit dans le sens parallèle ou non-parallèle ce qui crée une différence de potentiel entre les deux couches. Le courant passant en suite dans l'élément lit ces bits, à la manière d'une tête magnéto résistive de disque dur. L'écriture se fait en orientant ces éléments magnétiques au moyen d'un champ magnétique crée entre les deux couches via un lien entre ces deux dernières.

Le principal avantage est l'absence de tout transistor ou capacité qui nécessite d'être alimentée en continu pour garder son état. S'en suit donc une consommation électrique et un dégagement calorifique très fortement réduits. Le principal problème consiste en la présence de très nombreuses couches de métaux, de l'épaisseur de quelques atomes dont le but est de récréer une sorte de relief.

A cause de l'extrême complexité et concentration de ceux-ci (on se rapproche de plus en plus de la nano-techonogie), les premiers produits MRAM ne devraient voir le jour qu'aux environs de 2004 dans le meilleur des cas.

Depuis la sortie des ATP3, Altec Lansing semblait se faire oublier sous l’avalanche de produits concurrents. Les ATP5, un nouveau système 4.1, arriveront-elles à faire la différence ?

Test : Altec Lansing ATP5