Comparatif : 6 HDD SATA 3 Gbits /s 250 Go

Publié le 17/05/2006 par
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Depuis notre dernier comparatif, tous les constructeurs ont eu le temps de lancer une (voir deux) générations de disques durs, il était donc temps de se pencher de nouveau sur l’un des éléments les plus lents de nos PC, à savoir le disque dur. Pour ce comparatif, nous avons orienté notre choix sur 6 disques Serial ATA 3 Gbits /s 250 Go /s fonctionnant à 7200 tpm.
SATA II ?
Certains ce seront étonnés du titre de cet article, puisqu’il n’est pas fait mention de SATA II mais de SATA 3 Gbits /s. Ceci est tout à fait normal puisque la norme SATA II n’existe pas vraiment.

En effet, après avoir finalisé les spécifications de la norme Serial ATA 1.0 fin 2001, plusieurs industriels ce sont regroupés au sein du Serial ATA II Working Group, qui s’est depuis vu renommer en Serial ATA International Organization, ou SATA-IO. Le but de ce groupe de travail était de créer un « superset » pour le Serial ATA 1.0, c´est-à-dire d’en étendre les spécifications.


Ceci s’est fait au travers de divers ajouts qui ne sont pas dépendants les un des autres, dont les deux plus importants sont le Native Command Queuing et le débit de 3.0 Gbits /s. Un disque Serial ATA peut très bien disposer du NCQ défini par le groupe de travail SATA II sans disposer d’une interface à 3.0 Gbits /s, alors qu’un autre peut être doté de cette interface mais ne pas supporter le NCQ.
SATA II ?
Mais avant d’aller de l’avant, il convient de revenir sur ce le principe de ces deux spécifications. Le principe du Native Command Queuing est relativement simple, puisqu’il s’agit en fait de permettre au disque d’exécuter les commandes de lecture / écriture qui lui sont transmises dans le désordre afin de pouvoir optimiser les déplacement de la tête de lecture.


On gagne ainsi en vitesse, mais aussi en consommation voir en nuisance sonore, mais il faut que les applications ne travaillent pas de manière synchrone et ne doivent pas attendre le précédent résultat avant d’envoyer la prochaine commande : ce n’est bien entendu pas toujours possible. Une autre possibilité tirant partie du NCQ est bien entendu le multitâche, dans le cas ou vous utiliseriez simultanément deux applications assez lourdes du point de vue disque.

Pour imager la chose on pourrait prendre l’exemple de l’ascenseur : si deux personnes montent en même temps au rez de chaussée, que la première appuie sur le bouton 12è étage et que la seconde appuie sur le bouton 2è étage, il serait globalement contre productif d’aller en au 12è pour revenir au 2è. Il faut noter que le principe du NCQ était déjà présent dans la norme ATA depuis 1997 au travers du TCQ (Tagged Command Queuing). Plus lourd, ce protocole pouvait toutefois entraîner des pertes de performances important en cas de charge faible (pas ou peu de réorganisation des commandes à faire) et n’a été intégré que sur un nombre minimal de contrôleur. Hitachi le supporte sur ces disques 7K250 par exemple, tout comme Western sur ses Raptor WD740GD, alors que côté chipset on pouvait compter sur NVIDIA, mais pas sur Intel.

Le SATA 3.0 Gbits /s définit pour sa part une nouvelle vitesse de transmission des données pour l’interface Serial ATA. Initialement, le SATA allait à 1.5 Gbits /s, ce qui correspondait réellement à 150 méga-octets par seconde de données étant donnée que 20% des informations sont dédiées à la correction d’erreur. On passe donc dorénavant à 300 Mo /s, mais il ne faut pas perdre de vue qu’il s’agit ici de la vitesse de l’interface. Cela n’a aucun rapport direct avec la vitesse du disque à proprement parler, tout au plus la vitesse d’accès au cache de ce dernier sera impactée.
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