Actualités informatiques du 16-03-2007

Samsung avait dévoilé le premier prototype du genre sur le CeBIT 2006. Cette année la technologie et l'écran ont évolué. On passe des tubes à une matrice. Sinon, le principe reste le même nous a-t-on expliqué : Samsung recrée sur cet écran le fonctionnement des CRT, des moniteurs à tube donc, pour réduire la rémanence occulaire, et la rémanence tout court dans les jeux.

Le principe décrit devrait rappeler des choses à ceux qui avaient lu notre test du 24 pouces BenQ :

Ce n'est qu'un prototype, Samsung dit proposer l'écran sur son stand pour récupérer des avis consomateurs, des avis de professionnels aussi. Le produit en question : un LCD à double dalle, avec mise en place d'un efet 3D .

Encore et toujours Samsung, décidément. Leur nouvelle solution : des écrans à relier en USB, avec jusqu'à 8 écrans par machine !

Quel intérêt ? Certaines entreprises apprécieront de se constituer des murs d'image à moindre frais.

Le commun des mortels appréciera pour sa part de ne pas avoir à ouvrir la machine pour rajouter un écran (ce qui fait souvent sauter la garantie dans le cas des machines de constructeur).

Autre intérêt : le bi-écran ne surprend plus personne, un grand nombre d'utilisateurs y sont déjà passés. Parmi ceux-ci, qui n'a jamais souhaité un troisième écran, pour une application de travail, pour les outils de messageries, pour les palettes. Problème, la grande majorité des cartes se limitent à deux écrans et il faut donc en rajouter une troisième, ce qui n'est certes pas un problème pour la plupart de nos lecteurs mais qui n'est pas évident pour tout le monde, pour des raisons de connaissance mais aussi de garantie sur les machines de constructeurs.

Il n'y en a que pour Samsung, c'est vrai. D'une, les autres ne se sont pas rendus sur le CeBIT, de deux ils sont quand même assez impressionnants. Après les dalles LED, les wide gamut, voici la relance de la guerre des prix ! A croire que le coréen ne se contente pas d'être leader dans son domaine, il faut aussi qu'ils tuent la concurence.

Cet écran, c'est le SyncMaster 245B,un 24 pouces annoncé à un prix de 600 euros. Plus de détail :

Gros succès de ce début d'année grace à son mariage d'une dalle rapide (2 ms) avec un rendu des couleurs par défaut précalibré, le 22 pouces Samsung 226BW se découvre un futur frère quasi jumeau. La dalle reste avec un temps de réponse de 2 ms, le contraste est de 3000:1. Voici le prochain 226CW (attendu pour l'été prochain à un prix supérieur) :

Le 305T testé la semaine dernière n'était ni HDCP, ni équipé de tubes CCFL wide gamut. Ces deux points seront corrigés sur le futur XL30 :

Encore un 22 pouces, pour ainsi dire dédié celui-là aux entrerpises. Son première originalité : une connexion IP directe pour la vidéo-conférence. En image :

Samsung est pour ainsi dire le seul acteur du monde des écrans présent sur le CeBIT. BenQ, LG, ViewSonic, Iiyama... : absents !

Heureusement, Samsung innove et nous console avec une avanlanche d'écrans, de technologies, que nous vous proposons de découvrir en vidéo cette année. Premier moniteur du genre, le prochain SyncMaster 225MW, considéré par le fabricant coréen comme un moniteur TV :

ASUSTeK nous a confirmé que la XG Station sera vendue dans deux versions, l'une avec une 7900 GS, et l'autre sans carte graphique. Malheureusement le prix de la bête, qui arrivera dans le courant du second trimestre, reste inconnu même si on peut l'estimer entre 200 et 300 €.

Art. Lebedev Studio, les concepteurs de ce qui doit être depuis bientôt deux ans le premier clavier OLED au monde disposent d’un (mini) stand au CeBIT, preuve pour qui en douterait que le chemin qui les séparent de la commercialisation se réduit.

Vu les maigres nouveautés côté carte mères ces derniers mois, Intel a tout de même donné un bon de sortie à ces nouveaux chipsets G33 et P35, qui se distinguent principalement des actuels G956 et P965 de part la gestion de la DDR3. Toutefois, ces chipsets ne seront officiellement lancés qu’en juin au Computex, même si on peut s’attendre à des disponibilités fin mai. Les chipsets étaient entre autre sur les stands de ASUSTeK, Gigabyte et MSI.

Les modules de DDR3 commencent à pointer le bout de leur nez au CeBIT, avec entre autre des puces de chez Elpida chez ADAta mais aussi une forte présence de Qimonda (ex Infineon) et Samsung chez les fabricants de cartes mères, même si certains étaient assez maigrement pourvus comme Gigabyte qui n’avait le droit qu’à une seule barrette. Les fabricants de mémoire haut de gamme étaient bien entendus aussi de la partie, GeIL ayant au passage pris le temps de remarquer les puces à son nom.

Fortron profite du CeBit pour lancer son Booster X5. Cette alimentation 12V venant se placer dans un emplacement 5"1/4 est destinée tout particulièrement aux systèmes utilisant des cartes graphiques haut de gamme, et il ne fait pas de doute que le X5 sera largement suffisant pour un Crossfire de Radeon R600. Le tout est refroidit par deux petits ventilateurs en façade que l’on espère peu bruyant – l’environnement du CeBIT ne permettant pas trop de juger ce point – et le X5 devrait être disponible d’ici quelques semaines à un prix non communiqué.

Sapphire présente sur le Cebit une solution à base de 2 cartes bi X1950 Pro connectées ensemble ce qui équivaut donc à une solution de type Quad-CrossFire. Si l'intérêt d'une telle solution à l'approche de l'arrivée massive de cartes DirectX 10 est limité, il devrait permettre de se faire une idée de ce qu'est capable CrossFire avec plus de 2 GPUs, Nvidia s'y étant cassé les dents avec un Quad SLI non fonctionnel en dehors d'une poignée de benchmarks (mais commercialisé malgré tout).