Actualités informatiques du 08-09-2006
- Une Radeon X1900 GT V2 ?
- Conf de presse Epson : les nouvelles imprimantes
- MSI annonce la 7900 GTO
- Memoire « Crossfire » chez OCZ
Septembre 2006 | ||||||
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Une Radeon X1900 GT V2 ?
Selon Beyond3D , les spécifications de la X1900 GT devraient être modifiées prochainement. Le GPU passerait de 575 à 512 MHz, alors que dans le même temps la mémoire passerait de 600 à 660 MHz. Ces composants prendraient place sur un nouveau PCB surmonté d’un refroidissement plus discret et l’intégration de la puce nécessaire à la gestion HDCP serait requise.
Si cette information est exacte, on ne peut s’empêcher de penser que ATI a vu un peu gros en baissant le X1900 GT « actuel » à 209 €. A ce prix, tous les magasins sont en rupture sur le peu de stock qu’ils avaient et il n’y a pas ou peu eu de nouvelle livraison ! Cette nouvelle version serait-elle faite pour pouvoir produire plus, et/ou moins cher ? ATI semble dans cette optique devoir faire des concessions en terme de fréquence GPU, tout améliorant le reste histoire de ne pas faire trop de vague ...
Bref, il sera difficile de savoir le fin mot de l’histoire, mais dans tous les cas plutôt qu’une baisse de prix non suivie de quantités aux spécifications initiales on aurait préféré attendre quelques semaines et une toute nouvelle désignation ...
Conf de presse Epson : les nouvelles imprimantes
Les conférences sont généralement l'occasion de faire rêver les journalistes, de leur annoncer des caractéristiques à couper le souffle, de nouvelles fonctions prometteuses... l'introduction du show Epson n'était pas de ce goût là. On frôlait même la mise en garde. Premier speech, par la voix du Directeur Général d'Epson France : Epson estime désormais que les consommateurs sont assez murs pour payer un produit 10, 15 euros plus cher que ce que proposent en entrée de gamme leurs rivaux. Il existe encore des produits à 49 euros, ce n'est plus une priorité pour Epson d'aller sur ce créneau. Clac, on n'est pas là pour rigoler, la première nouveauté c'est que les prix augmentent. Bizarre comme démarrage...
Après c'était un peu mieux : une enquête auprès de leurs consommateurs a fait ressortir que pour 78% de leurs clients en jet d'encre, le 1er critère d'achat est la présence de cartouches séparés. Vient ensuite la qualité, et en troisième le prix des cartouches. Epson finit donc de parcourir le chemin sur lequel ils s'étaient avancé l'en dernier : toutes leurs imprimantes (hors modèles 10 x 15 cm) sont désormais en cartouches séparées, et chacune coûte 9,99 euros. Le message est donc simple : Epson c'est pas cher. Par contre, il n'est pas encore possible de connaître la quantité d'encre contenue, ni l'autonomie de ces cartouches en fonction de la nouvelle norme ISO. Dommage...
Autre message sur le coût : désormais toutes les photos reviennent à 29 centimes, encre + papier. C'est un vrai progrès, l'arrivée des packs diminue effectivement sensiblement les coûts d'usages de ces périphériques. Néanmoins, on peut se demander si l'effort – déjà appréciable – est suffisant quand on sait que les photos tirées en ligne reviennent parfois à moins de 15 centimes (n'oubliez pas de compter les frais de port et de traitement).
Epson a ensuite résumé les grandes lignes du marché : on continue sur la même lancée. Les imprimantes A4 monofonction continuent de passer de mode, ce qui profite une fois de plus aux multifonctions et aux petites imprimantes 10 x 15.
Imprimantes 10 x 15 justement, les actuelles PictureMate 100 et 500 vont disparaître, remplacées par des modèles un peu plus hauts en gamme, les PictureMate 240 et 280. proposées respectivement aux prix de 179 et 299 euros. Les deux font appel à des cartouches contenant chacune quatre couleurs de base, cyan, magenta, jaune et noir. Cette dernière couleur sort de l'ordinaire. D'habitude, les imprimantes 10 x 15 fabriquent le noir en assemblant les trois couleurs primaires. Disposer d'un vrai noir devrait assurer des photos monochromes vraiment noir et blanc : c'était justement l'un des défauts des imprimantes Canon et HP testées dernièrement.
Qualité, vitesse, les deux PictureMate feront jeu égal. Ce qui change, c'est la présence d'un graveur DVD sous la PictureMate 280. vous pourrez y transférer directement tous vos clichés. Le premier à avoir introduit une telle fonctionnalité est Lexmark, sur la P450. Fait amusant, il semble que l'imprimante qui la remplacera s'intègrera plus aucun graveur. Epson apprécie certainement le geste, ils n'auront même pas de concurrent sur ce créneau.
Côté A4 monofonctions, la gamme se simplifie. Exit la D68. Restent une D78 à 69 euros et une D88+ à 89 euros.
Elles débitent respectivement 22/12 ppm en noir/couleur et 23/14 ppm. Les encres sont de type DuraBright Ultra (pigmentées). Elles présentent un gamut plus réduit que les encres colorées mais bénéficient d'une meilleure résistance dans le temps (40 ans à l'air libre selon Epson, contre 25 pour leur nouvelle encre colorée) et d'une meilleure résistance à l'humidité.
Les multifonctions bureautiques utilisent les mêmes quatre cartouches séparées.
Le DX4050 - 99 euros - est le modèle de base : 23 ppm, numérisations en 600 dpi.
DX4050, 129 euros = DX4050 + lecteurs de cartes et prise PictBridge.
DX5050, 159 euros = DX4050 + écran couleur.
Suivra en novembre un DX700F à 179 euros, avec F pour Fax. Problème : il n'y aura pas de chargeur de document dessus, contrairement à ce que proposent Brother, Canon, HP...
Les imprimantes photo bénéficient pour leur part d'une nouvelle encre colorée, appelée Claria. La technologie d'éjection est toujours sur du piezo-électrique, mais cette fois Epson a réussi a réduire la taille de ses gouttes. Ils passent de 3 picolitres minimum sur certains modèles, 2 sur les anciens modèles hauts de gamme, à 1,5 pl sur toutes la gamme Stylus Photo R.
La R265 – 129 euros - est à base de six cartouches. Elle débite 30 ppm en noir et blanc comme en couleur.
La R360 – 199 euros – gagne en plus un écran 9 cm, des lecteurs de cartes et des fonctions de retouche photo directement sur l'imprimante.
Les deux sortent les photos en qualité standard en 30 secondes avec une taille de gouttes de 1,5 picolitre.
MSI annonce la 7900 GTO
MSI vient officiellement de lancer sa 7900 GTO, la NX7900GTO 512MB, qui sera a priori la seule puisque le modèle est annoncé comme exclusif. Les spécifications sont bien celles indiquées hier soit une 7900 GTX, refroidissement compris, couplé à la mémoire d’une 7900GT, et donc des fréquences de 650/660.
La carte est annoncée comme HD Ready et supporte donc le HDCP. Mais le plus intéressant de tout, c’est bien entendu la confirmation du prix, qui sera de 249 € TTC. La disponibilité est prévue pour fin septembre / début octobre. On ne connaît pas les quantités, mais en attendant on peut se demander qui irait acheter une 7900 GT ou une 7950 GT 256 Mo qui sont plus chères !
Memoire « Crossfire » chez OCZ
En novembre 2005, Corsair et NVIDIA avaient fièrement annoncés les premières mémoires certifiées SLI, une certification à la dénomination douteuse puisqu’il n’y a pas de rapport direct entre le SLI, une technologie permettant de combiner la puissance de plusieurs GPU, et la mémoire centrale du système. Une certification « nForce 4 » à l’époque aurait été plus juste, même si devant le nombre de cartes mères disponibles et de bios pour ces cartes mères on peut également douter d’une certification si globale.
En mai 2006, le duo récidivait avec la « SLI Memory ». Si on pouvait encore se demander ce que venait faire le SLI là dedans, cette fois il s’agissait d’aller au delà d’une vague certification puisque les mémoires embarquaient une technologie nouvelle, l’EPP.
Aujourd’hui, c’est au tour d’OCZ d’annoncer un modèle affublé d’une désignation qui n’a pas grand-chose avec la mémoire, l’OCZ PC2-5400 CrossFire Certified. Ce qui la distingue par rapport aux autres mémoires déjà rapportées comme certifiées CrossFire par ATI ? Le look, et juste ça. En dehors de ça, il s’agit de modules de 1 Go de DDR2-667 certifiées pour un fonctionnement en 4-4-4-12 à 1.9V. Côté certification, on peut émettre les mêmes doutes que chez NVIDIA, et cela va même plus loin puisqu’en sus des cartes mères à base de chipset ATI, ATI doit également certifier celles à base d’i975X.
Quitte à copier, pourquoi ne pas se contenter des bonnes idées ?