AMD Radeon R9 Nano, la carte Fiji compacte en test

Publié le 10/09/2015 par
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Comme promis c'est aujourd'hui que débarque la petite Radeon R9 Nano, une déclinaison de la R9 Fury X avec laquelle AMD compte bien se démarquer de la concurrence en proposant pour la première fois une carte graphique haut de gamme ultra compacte destinée aux mini-PC. Cette nouvelle Radeon trouvera-t-elle sa niche ?


Les possibilités de la HBM
Bien qu'elle n'en reprenne pas la marque, il s'agit d'une Radeon R9 Nano et non d'une Radeon R9 Fury Nano, la nouvelle venue prend place dans ce qu'AMD appelle la famille R9 Fury. Cette famille de cartes graphiques représente un nouveau segment ultra haut de gamme pour les Radeon, un petit peu à l'image de ce qu'a fait Nvidia avec la gamme de GeForce Titan. Comme vous l'aurez probablement déjà compris, ces GeForce et ces Radeon exclusives visent la niche des joueurs qui ont les moyens de ne pas se concentrer sur le rapport performances / prix et qui sont prêts à mettre la main au portefeuille pour obtenir le meilleur du moment, que ce soit en termes de performances brutes, de technologies embarquées… et pourquoi pas dans le cadre d'un mini-PC comme AMD en fait le pari.

La première particularité de la Radeon R9 Nano est ainsi sa petite taille. Elle ne mesure que 15 cm de long alors que la plupart des cartes graphiques haut de gamme sorties ces dernières années atteignent 27 cm voire 30 cm. Sans essayer de proposer les meilleures performances dans l'absolu, AMD a fait le pari de proposer la carte graphique la plus rapide dans un format spécifique.


C'est pour rappel le passage à la mémoire HBM, soudée directement dans le packaging du GPU Fiji, qui a permis à AMD de réduire nettement la taille du PCB puisqu'il n'est plus nécessaire d'y placer de la mémoire GDDR5. Reste qu'il faut malgré tout pouvoir refroidir correctement cet ensemble ce qui peut prendre de la place, peu importe le PCB.

La Radeon R9 Fury X est construite elle aussi autour d'un petit PCB (19 cm) mais dans le but de proposer le meilleur dont est capable le GPU Fiji en termes de performances. De quoi en faire une carte graphique plutôt gourmande ce qui a imposé à AMD le recours à un système de refroidissement très performant. AMD a opté pour le watercooling avec ses avantages et ses inconvénients alors que Sapphire, par exemple, a opté pour un énorme ventirad pour son dérivé R9 Fury.

Pour proposer une Radeon R9 Nano si petite tant au niveau du PCB que du ventirad, AMD a du faire un compromis important : limiter drastiquement la consommation maximale autorisée. Une opération qui revient à limiter les performances en bridant le "turbo" du GPU, ce qui permet de faire exploser le rendement énergétique. AMD parle d'une progression conséquente par rapport la R9 Fury X et d'un rendement doublé par rapport à une R9 290X de la génération précédente. De quoi pouvoir enfin se frotter aux GeForce GTX 900 équipées de GPU Maxwell ?
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