Quelle solution graphique pour moins de 100€ ?
Publié le 18/08/2010 par Damien Triolet
Nvidia et les GeForce DX 10.1Il y a quelques mois, durant l'automne 2009, Nvidia a rafraichi ses produits d'entrée de gamme avec des GPUs DirectX 10.1. Ceux-ci, en partie dérivés de l'architecture du GT200 sont fabriqués en 40 nanomètres et sont disponibles en volume important. Bien qu'ils soient arrivés alors que la déferlante DirectX 11 commençait chez AMD, Nvidia a profité et profite toujours d'une disponibilité en volume grâce à la réservation d'allocations importantes sur les chaines de fabrication de TSMC. Un pari gagnant pour Nvidia puisqu'AMD s'est retrouvé coincé avec une production limitée.
3 GPUs font partie de cette famille :
Le GT215 qui contient 96 unités de calcul réparties en 12 multiprocesseurs de 8 unités. Ces multiprocesseurs sont groupés par 3 avec 8 unités de texturing, ce qui en porte le total à 32. Le GT215 est alimenté par un bus mémoire de 128 bits qui supporte la mémoire GDDR5. Il ne dispose cependant que de 8 ROPs qui ont du mal à l'alimenter, leur nombre étant plutôt proportionné pour alimenter une mémoire GDDR3. Le GT 215 est exploité du côté desktop sur les GeForce GT 240, qui existent en version DDR3, GDDR3 et GDDR5, et pour les OEMs sur les GeForce GT 320 (DDR3 et GPU castré), GT 330 (= GT 240 DDR3) et GT 340 (= GT 240 GDDR5). Attention cependant, toutes les GeForce GT 330 ne sont pas basées sur le GT215. Certaines peuvent être basées sur un G92b castré (similaire aux 9800 GT) et existent en version 256 et 192 bits DDR2.
Le GT216 est sur le plan des unités de calcul et de texturing un demi GT215, soit 48 unités de calcul et 16 unités de texturing. Il conserve cependant le bus mémoire de 128 bits et les 8 ROPs qui l'accompagnent. Il est exploité dans les GeForce GT 220 qui existent en versions DDR3 et DDR2. Il prend également place sur la GeForce GT 315 réservée aux OEMs, mais avec des fréquences revues à la baisse et uniquement en version DDR2.
Le GT218 représente le bas de la gamme et ne dispose que de 16 unités de calcul et 8 unités de texturing qui doivent se contenter de 4 ROPs sur un bus 64 bits. Il est exploité sur les GeForce 210 en versions DDR2 et DDR3 ainsi que sur les GeForce 310 en version DDR2 pour les OEMs. Une version GeForce G 205 avec seulement 8 unités actives est également proposée.
Notez que selon nos sources, il existe une GeForce 210 ou GT 220 particulière. Un cas intéressant pour exposer certaines pratiques commerciales douteuses mais pourtant courantes dans le bas de gamme. Cette carte graphique est équipée d'un GT216 castré avec 24 unités de calcul et 8 unités de texturing. Nvidia vend cette version bon marché en tant que GeForce 210 si les partenaires acceptent d'acheter X « vraies » GeForce 210 512 Mo (basée cette fois sur le GT218). Ces cartes 512 Mo n'ayant que peu d'intérêt pour certains, Nvidia propose alors sa carte basée sur le GT216 castré à un prix un petit peu plus élevé mais en tant que GeForce GT 220 !
Attention également aux cartes graphiques Ion qui sont en réalité des GeForce 210 à base de GT218 vendues avec un surcoût important par certains fabricants peu scrupuleux qui essaient de profiter de cette marque pour augmenter leurs marges.
Pour ce test, nous avons testé ces GeForce :
GeForce GT 240 GDDR5 1 Go (95 €)
GeForce GT 240 GDDR3 512 Mo (80 €)
GeForce GT 240 DDR3 1 Go (80 €)
GeForce GT 220 DDR3 1 Go (70 €)
GeForce GT 220 DDR2 1 Go (60 €)
GeForce GT 210 DDR3 512 Mo (50 €)
GeForce GT 210 DDR2 512 Mo (40 €)
Nous avons également ajouté les GPUs de la génération précédente qui sont toujours disponibles :
GeForce GTS 250 512 Mo
GeForce 9800 GT 512 Mo
GeForce 9600 GT 512 Mo
GeForce 9500 GT GDDR3 512 Mo
GeForce 9500 GT DDR2 512 Mo
GeForce 9500 GT 64 bits DDR2 512 Mo
GeForce 9400 GT 512 Mo
Introduction
AMD et les Radeon DX 11
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