SSD 2009, acte 2 : OCZ Vertex et Indilinx Barefoot

Publié le 22/04/2009 par
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Fondée en octobre 2006 par trois anciens cadres de chez Samsung Electronics, Indilinx est une société relativement récente dont le premier projet est le Barefoot, un contrôleur pour SSD utilisé sur de plus en plus de produits dont les OCZ Vertex.

Développé dès la création de la société et finalisé au premier semestre 2008, le Barefoot reprend une base commune à d’autres contrôleurs haut de gamme, à savoir un processeur ARM7. Il est capable d’utiliser une puce externe en tant que mémoire cache et adresse les puces Flash NAND, de type SLC ou MLC, en parallèle, ce afin d’atteindre des débits de 210 Mo /s en lecture et 170 Mo /s en écriture.


OCZ fut le premier à annoncer ses produits à base d’Indilinx Barefoot, ce dès décembre 2008. Il aura toutefois fallu attendre février pour que les produits arrivent sur le marché, et encore avec des firmware qui n’ont pas cessé d’évoluer depuis.


De base, le Vertex était en effet livré avec le firmware 0112, puis rapidement une nouvelle version 1199 augmentant sensiblement les performances à vu le jour mi mars. Seul problème, ce firmware était buggé et les données pouvaient être perdues en cas d’utilisation intensive. Le firmware 1275, disponible une semaine plus tard, corrigea le problème. Début avril le dernier firmware 1.1 ajouta pour sa part le support du TRIM. Les mises à jours devraient maintenant se faire à un rythme moins effréné, et c’est tant mieux car à chaque mise à jour d’un SSD à base de Barefoot, les données sont perdues : il serait utile que Indilinx travaille sur un flashage préservant les données !

L’OCZ Vertex est disponible en 4 capacités : 30, 60, 120 et 250 Go. Les débits annoncés varient en fonction de cette dernière : respectivement 230, 230, 250 et 250 Mo /s en lecture et 135, 135, 180 et 160 Mo /s en écriture. Pour avoir une vue d’ensemble des performances, nous avons donc testé une version 30 Go et une version 120 Go.


Une fois désossé, on voit au sein du Vertex un contrôleur Indilinx associé à une puce SDRAM Elpida de 64 Mo adressée en 32 bits à une vitesse de 166 MHz (soit 666 Mo /s de bande passante théorique). Côté Flash NAND, c’est Samsung qui est à la baguette avec 16 puces MLC de 8 Go pièce (8 de part et d'autre du PCB).
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