Rencontre avec le troisième type : SED
Publié le 05/10/2005 par Vincent Alzieu
Tous les quatre ans Canon fait son show à travers le monde au travers de trois expos, une à Tokyo, une à New-York, la troisième à Paris. Il se tient en ce moment même à la Défense, on ne peut pas les rater.
Ils ont loué le CNIT, une partie de l’esplanade et des sous-sols de l’Arche. Canon y présente ses technologies actuelles et futures sur une exposition de plusieurs milliers de mètres carrés ouverte au public.
Il y a des produits classiques, comme leurs imprimantes et appareils photo, et d’autres plus surprenant, comme cette gestion virtuelle à la main d’une banque d’image projetée sur grand écran (comme dans Minority Report !), l’appareil capable de prendre tout seul les gens en photo quand il sourient, leurs batteries à hydrogène destinées aux appareils photo, des boîtiers d’appareils photo transparents ou encore ce scanner mobile pour voir les organes des patients en temps réel à leur domicile. Mais le clou du spectacle, c’est leur écran SED !
Ça doit bien faire trois ans qu’on le suit de loin ce SED. Trois ans qu’on entend qu’une technologie alternative, autre que l’OLED, remplacera le LCD et le Plasma. Quelques chiffres suffisent pour que chacun comprenne pourquoi cet écran est tant attendu :
En fait, le SED semble être l’enfant naturel des écrans plats et des CRT. Il allie la finesse des premiers aux qualités du second, en mieux. A l’instar des téléviseurs cathodiques conventionnels, la technologie SED repose sur la collision entre des électrons et un écran phosphorique pour émettre de la lumière Toutefois, contrairement aux écrans à tube il n’y a pas un canon unique qui parcoure l’écran, mais un mini canon à électron derrière chaque sous-pixel ! Soit 1920 x 1080 x 3 = 6,2 millions de canon.
Vu de près, chaque sous-pixel se compose d’une portion de dalle de verre enduite de phosphore, reliée à un conducteur. Derrière, il y a d’abord du vide, puis un transmetteur qui libère des électrons dès qu’on lui applique une tension entre 16 et 18 Volts. Les électrons émis sont ensuite accélérés par une seconde tension avoisinant les 10 000 Volts, appliquée cette fois entre le conducteur de la dalle et un autre situé sous le transmetteur. Ils heurtent le phosphore de la dalle et produisent de la lumière.
Le SED en vrai
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